Nom vernaculaire :
Serpent des maisons du Cap
Nom scientifique :
Boaedon capensis Duméril, Bibron & Duméril, 1854 anciennement Lamprophis capensis
Répartition :
L’aire de répartition de cette espèce se situe en Afrique du Sud, de la province du KwaZulu-Natal jusqu’à celle du Cap-Occidental.
Habitat et mœurs :
On rencontre cette petite couleuvre solitaire dans les savanes et les forêts clairsemées ainsi qu’aux alentours des maisons et des fermes: son nom vernaculaire lui vient justement du fait qu’elle pénètre volontiers dans les habitations. Ce serpent est souvent toléré car il chasse les rongeurs qui se nourrissent de produits agricoles.
• Boaedon capensis est ovipare terricole et nocturne. Il passe la journée caché sous les pierres, au milieu des broussailles ou sous les tapis de feuilles.
Particularités :
• Les mâles, plus petits, mesurent en moyenne 60 à 90 cm tandis que les femelles mesurent 85 à 110 cm environ. Le corps est cylindrique et élancé.
La tête est assez plate, allongée et distincte du cou ; les écailles céphaliques sont grandes. L’œil, globuleux et de taille moyenne, présente une pupille verticale elliptique. La coloration dorsale est brun-foncé ou brun-clair avec des marbrures plus claires sur le même ton, particulièrement sur le premier tiers du corps. Ce serpent possède des écailles iridescentes qui donnent à sa livrée des magnifiques reflets arc-en-ciel. La tête a la même pigmentation de fond et on distingue un trait fin et très clair, voir blanc, qui s’étend longitudinalement des écailles rostrales jusqu’au cou, en dessinant aussi le dessus de l’œil. Parfois cette ligne claire continue sur les côtés du corps en devenant de plus en plus pâle et indistincte. Un autre trait similaire et parallèle dessine les écailles labiales et se prolonge postérieurement en s’estompant dans la pigmentation du ventre. Ce dernier est couleur crème ou gris-clair.
• De tempérament placide, cette petite couleuvre se laisse facilement manipuler.
• Longévité: 15/20 ans
Maintenance :
• Un terrarium 80 x 40 x 40 cm suffit pour une femelle adulte. Le substrat est composé de copeaux de bois sec et dépoussiéré (litaspen). Plusieurs cachettes sont indispensables aussi bien au point chaud qu’au point frais pour cette espèce timide.
Un bac d’eau suffisamment grand est nécessaire pour que les animaux puissent s’y baigner entièrement. La mise à disposition de plusieurs branches est conseillée car certains spécimens aiment s’y percher. L’éclairage est facultatif dans la mesure où le terrarium bénéficie de la lumière naturelle du jour. Les UV sont inutiles. L’hygrométrie est comprise entre 50 et 60 %.
• La température est de 28°C au point chaud le jour et 22°C la nuit. Cette couleuvre est active surtout à partir de la tombée de la nuit.
Alimentation :
Dans la nature, le serpent africain des maisons se nourrit principalement de rongeurs et de musaraignes. Il chasse sur le sol, à l’affût, et étouffe ses proies par constriction. En captivité, il accepte sans difficulté les rongeurs qui lui sont présentés.
Nourrir 1x/semaine un juvénile, 1x/15 jours un jeune adulte.
Protection :
Ce serpent ne bénéficie d’aucune mesure de protection.
Afin de préserver la vie sauvage, l'animal dont vous venez de faire l'acquisition ne doit pas être relâché dans le milieu naturel
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